Certaines affections des dents d'origine génétique risquent de devenir source de troubles fonctionnels et d'inconfort
L’expertise du chirurgien-dentiste est capitale dans le dépistage des spécificités buccales de l’enfant
Tout individu a un patrimoine génétique constitué normalement de 46 chromosomes comprenant environ 20 000 gènes qui codent le corps humain. Le gène est une séquence d'ADN (acide désoxyribonucléique) qui détermine la synthèse des protéines.
C’est à partir de ces protéines que l’être humain se forme, de 0 à 3 mois dans la phase embryologique de différenciation, puis jusqu’à la naissance dans la phase de multiplication.
Plusieurs types d’accidents peuvent survenir :
Les anomalies du développement embryonnaire se traduiront alors par un organe mal formé, ou par l’absence partielle ou totale de l’organe, or la dent constitue un marqueur génétique du développement de l’individu, au même titre que la face et les extrémités.
Les caractéristiques de la cavité buccale ne sont souvent décelées que par le professionnel spécialisé qu’est le chirurgien-dentiste. Il est donc capital que ce praticien, dans sa consultation de l’enfant et de l’adolescent, ait un regard global sur la cavité buccale.
Si une particularité morphologique lui apparaît, type agénésie (absence définitive d’une ou plusieurs dents), dent surnuméraire (présence de dent définitive en trop grand nombre), dyschromie (défaut de coloration de la dent allant du blanc crayeux au marron), il convient d’essayer de reconnaître la cause et la nature du problème. Si un doute persiste quant à l’origine génétique de ce trouble, il sera bon de s’adresser à une consultation de génétique médicale.
On compte environ 200 à 300 syndromes associant des malformations dentaires à un syndrome génétique.
Les exemples les plus courants sont :